L’Ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, Représentante des États-Unis auprès des Nations Unies, s’est rendue à Niamey, au Niger, du 24 au 27 octobre, dans le cadre d’une visite de travail de sept jours dans toute l’Afrique. Avant le Niger, elle avait tenu des réunions et des engagements diplomatiques à Bamako, au Mali, et s’est rendue à Libreville, au Gabon, après sa visite au Niger.
L’Ambassadrice Thomas-Greenfield est membre d’une délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies, dirigée par les missions permanentes du Kenya, de la France et du Niger auprès des Nations Unies. L’Ambassadrice et la délégation du Conseil de Sécurité, en visite à Niamey les 24 et 25 octobre, ont rencontré les dirigeants du Niger et des responsables de l’ONU avant de conclure la visite officielle de la délégation du Conseil de Sécurité dans la région.
Au Niger du 26 au 27 octobre, L’Ambassadrice Thomas-Greenfield a rencontré des membres du gouvernement, dont le Président Bazoum, afin de mettre en avant une solide coordination bilatérale pour le renforcement de la sécurité et de la stabilité régionales. A sa sortie d’audience à la Présidence, elle a expliqué à la presse : « Une véritable sécurité collaborative signifie un partenariat cohérent entre les forces de sécurité et la communauté, dans lequel la sécurité est inclusive, équitable et respectueuse des Droits de l’Homme. »
Entre autres engagements, L’Ambassadrice a eu une série de rencontres avec des responsables de la sécurité des États-Unis et du Niger opérant dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, ainsi que la visite d’une clinique médicale de vaccination qui offre des vaccins contre la COVID-19 fabriqués aux États-Unis et donnés au Niger au nom du peuple américain et par l’entremise du programme COVAX.
L’Ambassadrice Thomas-Greenfield a aussi prononcé un discours devant des étudiants en journalisme de l’IFTIC et animé une séance de questions/réponses. Elle a déclaré aux étudiants en journalisme : « La protection des droits et libertés civiles, comme la liberté d’expression et la liberté de la presse, jouent un rôle crucial dans le renforcement de la légitimité de chaque gouvernement. Ces efforts contribuent également à lutter contre l’extrémisme violent. »
Sa visite fait suite à celle de la Sous-Secrétaire d’État, Victoria Nuland, et démontre l’intention de l’Administration Biden-Harris d’établir des relations en Afrique, dans le but de travailler ensemble afin de trouver des solutions aux priorités mondiales communes, telles que la lutte contre la COVID-19, le renforcement des institutions afin d’améliorer la sécurité sanitaire, la promotion de la paix et de la sécurité, la promotion d’une croissance économique mutuellement bénéfique, la promotion des Droits de l’Homme et de la bonne gouvernance et la lutte contre la crise climatique.




